Tu te lances assidûment dans l’entraînement ou tu as déjà entendu le terme de RPE sans comprendre de quoi il s’agit ?

Dans cet article, nous t’expliquons ce qu’est la RPE ou le niveau d’effort ressenti, à quoi elle correspond et à quoi elle sert exactement en cyclisme.

Qu’est-ce que la RPE ou le niveau d’effort ressenti ?

La RPE (Rating of Perceived Exertion) est une mesure qui permet d’exprimer le niveau d’effort ressenti par athlète. Elle est également utilisée par les coachs afin de donner un référentiel unique et précis pour chaque athlète. Cette mesure peut paraître inexacte ou très peu précise à cause de son système de notation qui est bien loin des mesures scientifiques et rigoureuses que le sport impose habituellement. Néanmoins, la mesure de perception de l’effort est facile à mettre en place car le cerveau prend inconsciemment en compte la condition physique ou les conditions environnementales par exemple.

La RPE a été introduite par le professeur Gunnar Borg dans les années 70 avec la création de l’échelle de Borg. À l’origine, elle était quantifiée de 6 à 20 pour être modifiée de nos jours de 0 à 10. Ces numéros sont associés à des appréciations comme sur l’échelle ci-dessous.

COTATIONPERCEPTION
0Aucun effort
1Très très facile
2Très facile
3Facile
4Effort modéré
5Moyen
6Un peu dur
7Dur
8Très dur
9Très très dur
10Maximal

À quoi sert la RPE dans le cyclisme ?

Dans le cyclisme, la RPE permet aux coureurs sans objets connectés, comme le compteur GPS ou la ceinture cardiaque, d’avoir un référentiel concret pour déterminer la charge de travail lors des séances d’entraînement. Elle permet également de personnaliser l’entraînement, d’ajuster au mieux les charges et les temps de travail. Elle peut prévenir le risque de blessure ou le surentraînement. Elle estime le niveau de difficulté peu importe le type d’efforts effectué.

Cet indice est d’autant plus important qu’il permet à la personne de mieux se connaître et savoir ajuster son intensité en fonction de son niveau de fatigue. Il a été démontré que les meilleurs athlètes arrivent à corréler parfaitement des données physiologiques avec cet indice de ressenti de la fatigue, marqueur d’une bonne connaissance en soi et ainsi savoir optimiser son entrainement. Il est important pour les débutants de savoir jauger leur effort au cours de la séance d’entraînement et tenter de ressentir au mieux la variation des changements que l’on peut soi-même sentir : augmentation de la fréquence cardiaque, augmentation du rythme respiratoire,…  L’ensemble de ses signes permettent de modifier le ressenti perçu au cours de la séance.

Dans le même thème, retrouve notre article sur les zones d’intensité : https://blog.vo2fast.com/quelles-sont-les-zones-dintensite-en-cyclisme/